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Le bharata natyam est une forme de danse classique indienne originaire du sud de l'Inde. L'origine du nom Bharata natyam provient de Bharata, le nom indien de l'Inde et de natyam, le mot tamoul pour danse (en réalité bharatanatyam signifie "danse musique theatre" mais ce mot réunissant les trois n'a pas d'équivalent en français). C'est l'une des plus anciennes danses indiennes. Art martial à la base, elle était liée aux pratiques religieuses dès son origine. Avec le temps, elle fut interdite sous la domination anglaise, mais autorisée dans les comptoirs français (Sud du pays).

Elle a été sauvée, au début du XXe siècle, d'un oubli presque total. Rukmini Devi Arundale (1904-1986), qui lança en 1936 la Fondation Kalakshetra près de Chennai, a ainsi joué un rôle majeur dans la sauvegarde de cet art millénaire.

Le bharata natyam est une danse de soliste dont l'apprentissage est très difficile et très long. Souvent enseignée aujourd'hui aux jeunes filles, elle est restée ouverte aux garçons.

Allaripu

Une présentation du tala (rythme), suite de syllabes chantées par la danseuse. Cette danse est entièrement dédiée au dieu Nataraja. Entièrement technique, elle représente l'ouverture : les postures et les mouvements de plus en plus complexes symbolisent l'épanouissement d'une fleur et de l'art.

 

 

 

 

Figure de dos : Géraldine-Nalini

Jathiswaram Une danse technique et abstraite où le rythme est scandé par le tambour. La danseuse montre ici sa dextérité dans le travail des pieds et la grâce des mouvements de son corps. Les pas (ou Jatis), composés d'adavus (enchaînements de mouvements) sont chorégraphiés en harmonie avec les notes (ou Svara) sur une mélodie (appelée raga). allaripu est constitué despas dont on apprend au debut il y en a 218 .mais pour faire du bharathanatyam il y a une chose important le aravandi.baratha et la moitié du mots qu iest coupé par syllable ba bavam (expression du visage) ra ragam (music le rythme)tha thalam (rythme mis par la main ou par le karuvi).

Shabdam

La danse est ici accompagnée par un poème ou une chanson sur un thème dévotionnel ou amoureux. Cette danse parle souvent des dieux, racontant une histoire ou un récit épique. Dans le déroulement d'un récital, c'est la première danse narrative, développant l'abbhinaya.

Varnam

La pièce centrale du spectacle. C'est aussi la partie la plus longue qui montre les mouvements les plus complexes et les plus difficiles. Les positions des mains et du corps racontent une histoire, habituellement d'amour et de désir. Elle varie entre sa partie technique et sa partie d'abinaya et dure de 20 à 30 minutes.

Padam

Probablement la partie la plus lyrique où la danseuse exprime certaines formes d'amour : dévotion à l'être suprême, amour maternel, amour des amants séparés puis réunis. Tout comme le shapdam ou le jaavali, c'est une danse d'abhbinaya.

 

 

 

 

Figure de face

Tillana

Cette dernière partie est une danse abstraite où la virtuosité de la musique trouve son parallèle dans le travail des pieds et les poses captivantes de la danseuse. C'est la danse la plus technique qui clôture le spectacle.

En sanscrit "thillana" signifie "explosion de joie".

Kathakali

Le kathakali കഥകളി (de katha histoire et kali, jeu, en malayâlam) est une forme de théâtre dansé originaire de l'État du Kerala dans le Sud de l'Inde, et fixée en 1657 à partir de formes traditionnelles comme le Krishnanattam et le Kutiyattam. C'est une combinaison spectaculaire de drame, de danse, de musique et de rituel. Les personnages, aux maquillages élaborés et aux costumes raffinés reconstituent des épisodes tirés des épopées hindoues, le Mahâbhârata, le Rāmāyana et de la vie de Krishna. Les formes et les couleurs du maquillage sont toutes codées, selon l'interprétation du personnage représenté sur scène (prince vertueux, personnage démoniaque, sexe, hiérarchie et qualité).

Le travail de l'acteur de kathakali est très exigeant physiquement et il se maîtrise en employant les méthodes de concentration et d'énergie mises en œuvre dans l'entraînement du Kalarippayatt, l'art martial antique du Kerala. Les expressions du visage, les regards et les positions de mains ou mudras constituent une grande partie du jeu des acteurs.

La troupe est composée habituellement de douze acteurs, quatre chanteurs et quatre percussionnistes. Les maquillages, très complexes, sont réalisés à partir de pâtes de riz par des artistes spécialisés et leur élaboration demande plusieurs heures de travail avant la représentation.

Un spectacle de kathakali, initialement éclairé par des lampes à huile, dure généralement de 22 heures du soir jusqu'à l'aube. Contrairement aux styles qui l'ont précédé, le kathakali n'est joué que par des hommes qui tiennent aussi les éventuels rôles féminins.

À l'origine, les représentations, données à l'occasion de fêtes solennelles, duraient toute la nuit.

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